Les personnes perfectionnistes ont acquis une mauvaise réputation au cours des dernières années
Nous connaissons tous ces exemples : le patron qui semble toujours exiger l'impossible, ou le collègue qui insiste pour discuter du moindre détail, quelle que soit son importance pour le travail en cours.
Le perfectionnisme est une arme èa double tranchant
Mais dans la pratique, comme le savent tous les coachs en management et en leadership, le perfectionnisme est une arme à double tranchant. Un article récent de la BBC (https://www.bbc.com/worklife/article/20200715-why-no-one-wants-to-work-with-a-perfectionist) a passé en revue les recherches actuelles sur les personnes perfectionnistes et a confirmé que beaucoup de choses dépendent de l'objectif du comportement perfectionniste.
Différents types de perfectionnisme existent
Par exemple, les "perfectionnistes orientés vers eux-mêmes" ont tendance à se fixer des normes très élevées, tandis que les "perfectionnistes orientés vers les autres" fixent souvent des normes de performance incroyablement élevées à leur entourage. Il existe également des "perfectionnistes socialement prescrits" dont l'image de soi est souvent liée au fait qu'ils doivent être parfaits tout le temps, ce qui les amène à se fixer des exigences impossibles à respecter. Alors que les deux derniers types de perfectionnistes ont tendance à avoir un impact négatif sur eux-mêmes et sur les autres, les perfectionnistes "auto-orientés" peuvent s'avérer être de solides leaders et managers : tout est question de dosage des comportements perfectionnistes.
Exemple de circomplexe d'un profil perfectionniste
Il se trouve que la série de profils de management et de leadership Human Synergistics® mesure les trois types de comportements perfectionnistes. Ce profil de leadership est un bon exemple d'un participant présentant un style de leadership perfectionniste élevé (le style 10 heures). Mais son score d’Accomplissement/Réalisation (à 11 heures) est encore plus élevé. Cela indique que ses tendances pragmatiques dominent et qu'elle cherche à obtenir des résultats excellents, mais pas nécessairement parfaits.
Son coach a constaté qu'elle était effectivement capable, lorsque cela était nécessaire, de prendre du recul et d'accepter "le meilleur possible dans les circonstances", à la fois pour elle-même et pour les autres, plutôt que "cela doit être parfait". Bien qu'elle ait d'autres pistes à poursuivre pour continuer son développement en tant que leader, elle gérait son perfectionnisme de manière positive.
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