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Photo du rédacteurColin Newhouse

LES LEÇONS DE LA GUERRE EN MATIÈRE DE LEADERSHIP


Je suis rentré récemment d'un voyage dans la région des Ardennes en Europe. Je suis un passionné de la Seconde Guerre mondiale et cette région est particulièrement intéressante en raison de la bataille des Ardennes qui s'y est déroulée à la fin de l'année 1944. L'armée allemande a tenté une dernière fois de percer les lignes des forces alliées qui avançaient inexorablement, mais elle a échoué. Si les Alliés ont gagné la guerre, c'est avant tout grâce à leur leadership.


Les forces alliées formaient à bien des égards une alliance fragile. Elles avaient toutes leurs propres buts et objectifs. L'Union soviétique progressait rapidement à l'est et voulait atteindre Berlin, la capitale du Reich allemand, dès que possible. Les Britanniques et les Français espéraient restaurer leurs empires d'avant-guerre, tandis que les Américains cherchaient davantage à apporter la paix et la stabilité en Europe, et ensuite rapatrier leurs troupes le plus rapidement possible. Les alliés occidentaux, en particulier, devaient résoudre une épineuse question de leadership : qui devait être le commandant suprême ?


Ils ont fait leur choix d'une manière ingénieuse et, à certains égards, contre-intuitive. En décembre 1943, ils ont choisi comme commandant suprême Dwight Eisenhower, un général qui n'avait aucune expérience significative des batailles, contrairement aux généraux qu'il allait diriger. Ces généraux subordonnés n'avaient pas seulement d'importantes victoires au combat à leur actif, ils avaient aussi chacun un très grand ego. La plupart d'entre eux, comme le Britannique Bernard Montgomery, ne cachaient pas la piètre opinion qu'ils avaient d'Eisenhower.


Mais Eisenhower avait une qualité qu'ils ne possédaient pas : les généraux pouvaient gagner des batailles, mais Eisenhower pouvait gagner la guerre. Comment y est-il parvenu ? Ses supérieurs, en particulier le président Roosevelt et le chef d'état-major américain, George C. Marshall, ont reconnu ses qualités supérieures de rassembleur, planificateur et d'organisateur. Il s'est distingué par sa capacité à obtenir des résultats en influençant son entourage, plutôt qu'en imposant sa volonté sans ménagement. Il savait écouter et était capable de constituer et de motiver des équipes qui lui sont restées fidèles tout au long de sa carrière.


Ces compétences "douces" se sont avérées déterminantes pour transformer les egos conflictuels qui l'entouraient en une équipe cohésive et victorieuse. Ce sont également les compétences clés utilisées par les dirigeants les plus performants dans les organisations du monde entier. Elles peuvent être mesurées, par exemple avec la suite de profils de leadership Human Synergistics™, et les coachs en leadership peuvent aider leurs participants à développer et à affiner ces compétences.


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